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Nous avons rencontré à l’université d’été, un nouvel ami : Tristan Hébrard qui témoigne ici de ses particularités et pour qui il est important de partager son expertise de personne concernée par les troubles du spectres de l’autisme afin de mieux faire connaitre ce handicap invisible et cet extraordinaire potentiel dont il dispose, et de faire en sorte que l’entourage tienne compte de ces spécificités pour mieux réagir, car comme pour tout handicap, c’est le contexte qui fait qu’on est plus ou moins handicapés. Ainsi par exemple, en voyage à Stockholm j’ai été agréablement surprise de voir que beaucoup de personnes en fauteuil roulant faisaient leurs courses comme tout le monde, ce qui est bien plus compliqué dans certaines de nos villes.

Tristan rejoint le Groupe de Recherche Action Formation (GRAF) de Didac’Ressources, pour la création d’un jeu d’accès à Wikipédia avec un focus sur les personnes en situation de handicap invisible.

voici la vidéo réalisée devant un public composé de professeurs d’école présent pour que Tristan leur parle de son vécu et des choses à prévoir pour l’inclusion scolaire, elle avait lieu le 8 mars dernier,

Voici le texte que Tristan m’a confié : (la mise en page n’a pas pu être reproduite, il manque les couleurs du textes

Texte pour l’intervention sur l’autisme et l’école

Bonjour je m’appelle Tristan, j’ai 22 ans et je vis près de Privas

J’ai été diagnostiqué Autiste Asperger à l’âge de 16 ans le 17 Janvier 2013

Ça a été un choc de le découvrir car c’était sur une journée très particulière, mais au fond j’étais très content de l’apprendre car il y avait enfin un mot sur ma différence.

Parcours : Très jeune je voulais être pilote de course, puis géographe,

mais les cours ne me convenaient pas, notamment le fait que lorsque nous trouvons les cours ennuyeux ou vraiment inintéressant nous faisons en quelque sorte semblant d’écouter. Le cursus général m’a fait défaut, je suis parti en 3eme pro en espérant devenir mécanicien, j’ai rapidement vu que je n’étais pas manuel, je voulais faire du commerce en priorité par la suite, mais mon prof me l’a interdit car il pensait que j’allais me faire manger par les autres élèves, il voulait me protéger et je fut obligé de partir en plomberie, je fut renvoyé 3 mois plus tard, le reste de l’année fut sabbatique, puis à la rentrée 2013/2014 je pars en bac pro commerce puis en BTS Management, les diplômes sont obtenus respectivement en 2016 et en 2018.

 La découverte : L’année ou je me suis fais virer c’était le jour de mon anniversaire (quel beau cadeau)

le lendemain je trouvais un nouveau lycée dans une section permettant de donner une nouvelle chance aux élèves en difficulté

1 mois après on me propose de faire un stage d’une semaine avec les 2nd GA 

j’accepte sans hésiter, les deux premiers jours passent sans problèmes,

le mardi je demande a mon prof principal si je peux sécher les cours du lendemain, il a accepté (sport sport étude français)

Le mercredi je pars donc voir le rallye Monte-Carlo avec mon père, la matinée se passe hyper bien, j’avais hâte d’être l’après-midi, mais ma mère m’appela me disant que j’ai un RDV l’après midi en urgence à 14h

J’appris ma différence. 

 C’était compliqué de se dire que j’ai vécu 16 ans de ma vie sans savoir qui j’étais, ni ce que cela fait, puisqu’à chaque fois que j’entendais parler de l’autisme, je me demandais ce que s’était

Pour l’école : A l’école, j’essayais d’être moi-même sachant que je n’étais pas au courant, j’ai dû faire face au harcèlement scolaire et extérieur. Moqueries, vols. 

J’ai dû redoubler ma 5ème à cause de mes mauvaises notes, mais cela n’a servi à rien car l’année d’après c’était pire, de plus j’ai également été viré de mon lycée de plomberie en seconde me faisant passer une année sabbatique 

A chaque fois que je suis avec des personnes qui ne sont pas au courant de ma situation, je joue un rôle, je fais semblant de m’intéresser aux discussions des gens, je rigole pour faire croire que je fais partie du groupe,

si les gens sont au courant alors je suis moi-même, je regarde le mur avec insistance, bien évidemment il y a certaines personnes avec qui le feeling passe bien et dont on n’a pas besoin de jouer un rôle, (Dylan)

Le bruit des bavardages ne me gênaient pas directement mais seulement lorsque ça commençait à crier : dans ce cas je préférais mettre mes mains sur mes oreilles pour essayer de ne rien entendre

Le dispositif ULIS bien que je n’aie jamais été dedans, est très bien fait car il permet de regrouper toutes les personnes ayant un handicap, et de ne pas être exclu du groupe scolaire, ils peuvent suivre leurs études à leur rythme 

Les autistes sont pour la plupart très timides, un comble pour faire du commerce, lorsqu’ils décident de parler, ils aiment parler de leurs passions sans cesse, (moi c’est sport méca et géographie) une personne « normale » ne doit pas le brusquer ni le contredire sinon il y risque de violence de sa part, l’Aspi doit comprendre qu’il est entre de bonnes mains et qu’une confiance s’installe avec son interlocuteur 

Il n’y a pas que dans le social que l’on voit les formes d’autisme existantes, dans la vie de tous les jours certains ont fait de grosse inventions (FB avec Mark Zuckerberg) 

Josef Schovanec a écrit un livre rempli de mot compliqué, alors que moi j’ai du mal avec les mots simples (rigueur, vigueur)

Particularités d’écriture de géo de math et des goûts

L’autiste a pour la plupart pas beaucoup d’amis, cela l’oblige quasiment à se renfermer sur lui même, au point par exemple de créer son propre système d’écriture afin de ne pas partager aux autres

Il peut facilement écrire un cours grâce au binaire, au procédé, le verlan ou le déchiffrage ou l’anagramme et certaines connaissances quitte à mélanger les langues

Exemple avec le mot chien :

-Binaire 01000011, 01001000, 01001001, 01000101, 01001110

Procédé : consiste à lire un mot de droite à gauche, ici neihc

Verlan : iench

Anagramme, Chine ou Niche

Chiffre : 3 8 9 5 14 

Avant même de savoir que j’étais autiste, des questions se sont posées sur moi, notamment le fait de pouvoir retenir toutes les capitales du monde en étant si jeune et aussi rapidement (CP en 3h) 

Beaucoup sont dotés d’une mémoire dite eidétique ou visuelle ou sélective ou sensuelle, il est facile de retenir certaines chose grâce à des images, les sons, Certains ont la particularité de calculer très rapidement mentalement et d’inventer de multiples stratagèmes pour être plus rapide 

Je me souviens, en terminale, certains de mes camarades se posaient des questions, sur mes connaissances et mon caractère, le doute étant tellement gros que j’ai du inventer une maladie pour me sortir de ce pétrin

 Ça a très bien marché

En effet il n’y a rien de négatif à être Autiste Asperger, malgré que beaucoup de monde critique cela comme étant une maladie, un handicap, une déficience, mais pour moi c’est ma plus grande force, mais mon envie d’être toujours reconnu, et le regard des autres m’obsède  tellement que je préférais inventer une maladie très rare, tellement rare qu’elle n’existait même pas dans le dictionnaire

Je disais que j’étais Albertonomique (en référence à l’autiste Albert Einstein) je disais de cette maladie que l’on pouvait avoir un bon QI, savoir beaucoup de chose mais seulement dans certaines matières 

Une question qui revient souvent concerne les goûts 

Certains ont la particularité d’avoir le goût d’un aliment sur la langue rien qu’en pensant à l’aliment en question

Sauf certains cas, les autistes ne ressentent aucune empathie à l’égard des autres, le contrôle des émotions est compliqué, ils peuvent rigoler lors de moments censés montrer des larmes (J’ai eu un gros fou rire lors d’une messe)

Le rapport à l’autre étant très compliqué, il refusera tout rapport dit « hiérarchique » si un professeur l’appelle par son prénom alors l’autiste répondra aux professeur en disant son prénom, le « Mr, Mme » ne sera prononcé que lorsqu’il ne connaîtra pas le prénom de l’interlocuteur, c’est également le cas pour ce qui est du tutoiement, il dira « tu » si la personne lui dit pareil même si c’est le proviseur de l’établissement par exemple, de plus, en parlant de moi, je déteste lorsqu’on me demande de faire un truc avec insistance, + on me le dit – je le fais

Nous détestons les imprévus, donc si un de vos cours doit être déplacer, prévenez-le avant tout les autres sinon il risquera d’en venir au mains. (Le cours du vendredi matin de 8h à 9h sera décalé à mardi de 16h à 17h) ceci est un imprévu car il entraîne un changement dans les habitudes de la personne qui peut avoir prévu quelque chose sur ce créneau et sera donc obligé de le changer

Comme dit précédemment lorsque je parlais de Josef Schovanec, certains mots même simples sont difficiles à comprendre, sachant que leur communication est déjà très limitée, il ne faut pas en plus rajouter les métaphores, le sens figuré, l’ironie bref le second degré en général

Exemple : En 4eme ma prof de français me disait de ne pas « marmonner dans ma barbe » , je lui ai répondu que j’en avais pas et j’ai été collé, 

Comme pour chacun d’entre nous, un exercice peut être facile a exécuter si il est fait et refait, au contraire d’une peur, 

Exemple :  Il y a 3 ans on nous a demandé lors d’une opération avec un journal local, de faire deux jours de phoning, je devais taper seulement 2 numéro chaque heure car j’avais une grosse peur d’être au bout du fil et de ne pas savoir quoi dire, de plus, nous prenions une pause toutes les heures, donc le stress revenait à chaque fois, paralysant à l’idée de recommencer.

Si l’autiste a un ami, et qu’il bavarde un peu, ne le remettez pas en place, car c’est déjà assez difficile pour lui de se faire des amis, donc l’empêcher de parler risquerait de provoquer une colère

Le plus compliqué dans cette histoire, c’est que c’est souvent l’handicapé qui subit et qui doit s’adapter aux autres, la logique voudrait que ce soit le contraire mais malheureusement ce n’est pas le cas, et c’est dans ces moments là que se ressentent les moments de harcèlement et de grande influence car il ne sera ou se mettre, 

Vous êtes des professeurs, il est important de parler aussi du sport que les autistes sont amenés à pratiquer. Dans la vie de tous les jours, si un autiste souhaite faire du sport dans une fédé il peut le faire avec les valides, tout comme il peut le faire avec la FFSA (Fédération Française de Sport Adapté)

dans ce cas ci, il sera mis dans une catégorie bien distincte suivant son niveau mais aussi par rapport au degré qu’il sera atteint, donc il ne faut pas lui en demander trop, car il ne pourra pas

Les différentes catégories en sport adapté et leur capacité

  1. CD: La personne est atteinte mais peut faire des stratégies
  2. BC : Elle est plus atteinte mais les stratégies deviennent compliqués, il pourra en faire mais pas énormément à la suite
  3. AB : Les personnes très atteintes ne peuvent pas faire de stratégies, par exemple au tennis de table elles peuvent mettre que la balle sur la table sans pouvoir attaquer une seule fois

La classification (mise en œuvre au 1er septembre 2017) se base sur les capacités intrinsèques de la personne en évaluant dans 4 domaines hors champs de l’activité sportive (autonomie, socialisation, communication, motricité). 

Si internet voir le site du CDSA 22 2017

L’autiste se sentant la plupart du temps très exclu d’un groupe, il manifestera un intérêt très grand a suivre et rester  proches des professeurs soit en se plaçant tout devant dans la salle de classe mais aussi lors des récréations afin de se sentir en sécurité et se dire qu’en cas de souci les profs interviendront plus rapidement. Si ce n’est pas le cas il se fera harceler, et viendra le moment le plus insupportable pour lui, le changement d’école voire la déscolarisation, i-e un imprévu de taille l’empêchant de grandir comme tout le monde 

 

Actuellement je suis en service civique dans un lycée, mais j’ai pour objectif de faire un BPJEPS en tennis de table dans le futur, afin de pouvoir à la fois vivre de ma principale passion que ce soit en tant que joueur ou entraîneur mais je voudrais surtout qu’il me serve à travailler dans le sport adapté pour m’occuper des personnes atteintes d’un handicap psychique ou mental, le lien peut se faire grâce à un CQP (certificat de qualification professionnelle), et me permettrait d’être au final comme vous, un éducateur spécialisé

 

La conférence s’est déroulée le samedi 5 octobre 2013 au Pouzin, j’étais accompagnée de ma mère et j’avais été conviée par l’association TED Ardèche de Delphine Maaury-Maetz, j’ai vu et parlé avec deux autres personnes également atteintes du syndrome d’Asperger, l’une d’elle était Stéfany Bonnot-Briey qui racontait comment elle a vécu toutes ses années mais qu’à l’heure d’aujourd’hui elle vivait cela comme une libération et une vraie chance malgré quelques soucis qui peuvent être très étranges pour certains, elle ne marche que sur les bandes blanches sur un passage piéton, elle n’aime pas entendre applaudir, et surtout elle n’aime pas le rouge, ni de le voir, toucher, ou porter, je savais que le bleu clair était sa couleur préférée et je me souviens avoir voulu en porter mais j’avais oublié à cause d’une panne de réveil

 

 

 

J’ai également rencontré Josef Schovanec avec qui j’ai eu la chance d’être pris en photo, il nous racontait sa vie dans les moindres détails avec des similitudes visibles par rapport à son livre « Je suis à l’est » dans lequel il y a plein de mots compliqués, 

 

Les rajouts : 

 

  • Durant mon enfance j’ai eu recours à un orthophoniste car j’avais de gros souci de langage notamment pour certains lettres telles que le ç que je disait k, ou le j que je prononçais ch

 

  • On évoquait à un moment la différence entre mon bac pro et mon BTS, il faut savoir que en bac pro j’ai eu une AVS, notamment pour la prise de note et la compréhension des mots, au total j’en ai eu deux, la première était parfaite elle m’aidait mais aussi les camarades, elle rigolait, se fondait dans la masse, j’en ai eu une deuxième  qui était tout le contraire de la première car je ne pouvais pas me l’encadrer elle, critiquait tout le temps la classe, ne respectait pas son job en soit, la preuve lors d’un bac blanc de français elle était censée m’aider dans la compréhension mais au lieu de ça elle me surveillait car il n’y avait pas de professeur, du coup je n’ai eu aucune aide et la note s’est faite ressentir avec un 3 sur 20, était plus fructueuse pour moi car j’ai compris clairement qu’il fallait mettre les bouchés doubles, au fur et à mesure de notre collaboration j’ai compris que je n’en avais plus besoin, c’était plus un fardeau qu’autre chose, là ou j’aurai eu besoin d’une AVS ça aurait été en BTS, mais il aurait fallu faire plein de démarches et un gros transfert de dossier d’une région à l’autre, du coup j’ai préféré y aller ex-nihilo (en partant de rien), j’étais dans l’inconnu total et ma motivation était aussi basse que ma moyenne au sein de la classe.

 

  • En 5ème mon professeur de math m’a clairement dit que j’avais un souci, c’est à ce moment précis que j’ai commencé à voir un psychologue en 2009, ça a duré jusqu’en 2012 environ mais avec 4 changement de psy, compliqué d’établir quoique ce soit dans cette situation, et comme pour les AVS, ça allait de mal en pis, les 3 premières psychologues étaient parfaites, j’aimais leurs méthodes de travail, ma dernière me disait de régler mes souci par le dessin chose que je déteste énormément, au final j’ai décidé d’arrêter de voir un psy l’année ou j’ai été pris au LEP de Chomérac, mais comme dit auparavant je me suis fait viré en décembre de l’année d’après et lorsque ma situation était plus stable, et que j’étais de nouveau assez proche du CMP, j’ai décidé d’y retourner mais pas pour voir un psychologue, ici je faisais parti d’un groupe d’habiletés sociales pour jeune qui consistait à s’exprimer grâce au photo-langage, je me plaisais et j’arrivais à prendre la parole sans trop de difficultés.

 

  • Durant la conférence de 2013, Delphine m’a conseillé d’aller à Valence les samedis matin afin de partager entre Aspi dans un café Asperger, s’était une bonne idée en soit, mais je ne pouvais pas aller à Valence juste pour cela, pas seulement pour un café mais venir de Privas juste pour cela serai pas très logique.

 

  • Le fait de jouer un rôle constamment auprès des autres, avait tendance à m’épuiser, j’avais des pertes d’énergies quasiment chaque mois, et je ne pouvais rien y faire pour y remédier tout seul, ma mère était obligée de venir me chercher pour rentrer à la maison pour dormir, là où les gens ont pour habitude de te donner quelque chose de sucré.

 

  • J’ai oublié d’émettre quand on parle avec quelqu’un par SMS « ^^ » veux dire un sourire, même si j’ai passé une grande partie de ma vie a me dire que ça signifie être énervé, de plus l’autiste étant très observateur, si jamais vous avez le sentiment qu’il fronce les sourcils, cela ne veut pas dire qu’il est énervé, ni qu’il vous dévisage, cette mimique signifie souvent qu’il est entrain de réfléchir, par exemple lorsque Jérémy (en espérant l’avoir bien écrit) à évoquer le mot « Stigmatisant » j’ai fais cette mimique car je me demandais vraiment ce que cela voulait dire sur le coût.

 

  • J’aimerais aussi évoquer un détail de ma vie, ce détail est très probablement la raison qui a fait que j’ai réussi à intervenir devant vous, j’ai participé à une conférence sur l’entrepreneuriat, elle à eu un impact direct sur moi car c’est le premier jour ou j’ai pu parler en public avec de la volonté et aussi devant une caméra, je me sentais libéré d’un poids, tout cela pour dire que chaque objectif dans la vie n’est pas seulement atteignable, mais on peut également le dépasser, 

C’est la raison pour laquelle je vous fais parvenir ce lien ci-dessous dans lequel on voit des extraits de moi devant la caméra. Si jamais vous voulez plus d’informations sur cette conférence, ou du moins sur ce que je peux dire et qui pourraient aider, demandez à Sophie, et je vous ferez un compte rendu, avec mon passage entier devant la caméra puisque je m’en souviens.

 

[voir à 2.38 minutes, à 3.11, à 4.53 minutes]

Cette « vidéo avait été réalisée devant un public composé de professeurs d’école présent pour que je leur parle de mon vécu et des choses a prévoir pour l’inclusion scolaire, elle avait lieu le 8 mars dernier ».

https://www.youtube.com/watch?v=2pymCp4x_Tc   

 

Pour finir une petite phrase qui, espérons-le pourrait devenir culte dans quelques années .

 

«  Je trouve stigmatisant qu’un autiste ne puisse pas jouer son propre rôle au cinéma, alors que chaque jour il joue un rôle pour ce faire accepter par les autres » Tristan Hebrard

 

      • Je tenais à vous remercier tous sincèrement de m’avoir écouté, parler, lors de mon intervention [à l’Université d’été des association à Montélimar|NDLR], je l’ai fais avec plaisir et je reviendrai sans hésitation si je devais recommencer, n’hésitez pas à me contacter par l’intermédiaire de Sophie [contact@didac-ressources.eu |NDLR] qui pourra vous laisser mon numéro à l’occasion.

 

IcreM à suov te à al eniahcorp   🙂

intervention de Tristan à l’université d’été de Montélimar, à propos de sport et handicap

 

 

         

 

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Sophie Etienne
Sophie Etienne
Déléguée Générale de l'association Didac'Ressources Chercheuse associée à l'Université de Lille Docteure en didactologie des langues-cultures Consultante

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