Aurélien Taché propose 400 heures de cours, voire 600 heures pour les publics les plus éloignés du français.
Si l’an dernier, 54 % des entrants ont bénéficié au maximum de 200 heures de cours de français et 46 % des stagiaires ont atteint le niveau A1 de maîtrise du français, désormais, l’apprentissage de la langue pourrait débuter « dès la période de demande d’asile » pour ceux et celles qui sont assurés d’obtenir le statut de réfugiés. 60 heures seraient consacrées à la connaissance de la France et à l’apprentissage de ses valeurs civiques.
L’enseignement/apprentissage du français se situerait dans un accompagnement incluant l’accès au logement, à la santé et à l’emploi, d’une durée moyenne d’un an. Son rapport est inspiré du dispositif HOPE. Le Premier ministre s’est engagé à reprendre certaines propositions comme le doublement du nombre d’heures d’enseignement du français, ajout d’un volet « orientation professionnelle » au contrat d’intégration républicaine, autorisation de travail 6 mois après le dépôt de la demande de protection (contre 9 mois actuellement).