FIDEP Festival international de la caricature et de la satire, partenaire de Didac’Ressources, du 8 au 15 septembre 2021
22 septembre 2020
Exposition photo à saint Barthelemy (MAC Do occupé) et Virtuelle des mobilisations citoyennes : Rappelez vous votre humanité
11 octobre 2020

Pendant le confinement, Didac’ressources était sur le pont et nous avons pu constater de nombreuses mobilisations solidaires.

Aujourd’hui, nous rendons hommage aux  acteurs et actrices de ces actions et nous avons pu recueillir la parole des personnes qui se sont mobilisées avec les habitants des quartiers populaires, ont partagé leur envie d’aider, leur solidarité avec ceux qui étaient laissés au bord du chemin, nous avons pu organiser à distance à des échanges pour évoquer les actions  menées pendant le confinement pour aider les plus démunis et en comprendre les rouages. Nous vous proposons d’en retirer les bonnes pratiques pour anticiper de nouvelles situations d’urgence.

En effet, durant le confinement, de nombreuses solidarités sont apparues, notamment concernant les personnes sans domicile et sans ressource, par exemple, le petit dej’ solidaires,  l’opération Massalia Couche Système, pour permettre aux familles de nourrir et changer les bébés, aux femmes de trouver des protections hygiéniques, ou encore avec le collectif des habitants de Belsunce pour faire des maraudes dans le quartier et bien sûr l’emblématique APRES M : Mac Do occupé de Sainte Marthe qui se transforme en plateforme de distribution alimentaire pour des milliers d’habitants des quartiers Nord de Marseille. De fait, nous nous sommes intéressés à ce que l’on peut qualifier de community organizing, qui désigne différentes formes d’organisations collectives à l’échelle locale visant la participation des citoyens à l’amélioration de la vie de leur communauté. Il nous semble pertinent de mener un diagnostic des solidarités mises en place par les habitants pendant le confinement de mars à juin.

Le 30 septembre 2022 : un débat harissa est consacré à ces mobilisations à Massalia voX, 15 boulevard de la liberté, 20 rue Lafayette à Marseille.

 (illustration par NomenZophrenski)

Dans cet articles, vous trouverez différentes informations liées à ce projet, nous avons par exemple :

  • organisé un questionnaire pour recueillir la parole des personnes qui se sont impliquées,
  • organisé une exposition sous forme de drive à l’APRES M (Mac Do occupé de Saint Barthélémy), et une exposition virtuelle,
  • nous avons mené des entretiens que vous pourrez voir dans les vidéo (plus bas)
  • nous continuons à nous mobiliser avec les différents partenaires, mais aussi avec de nouveaux,
  • nous travaillons aussi à de nouvelles perspectives comme l’action : Mon immeuble me protège

C’est parti pour la présentation des actions et les retours :

Suite au  questionnaire, vous nous avez dit :

Quel était le contexte de votre action ?

  • Confinement
  • Crise systémique de Mars à Mai 2020
  • Confinement printemps 2020
  • Dès le confinement, une famille vivant dans notre immeuble, sans papiers travaillant au noir, a perdu tout revenu, elle était également menacée d’expulsion musclée par le marchand de sommeil propriétaire du logement (logement insalubre)
  • Collecte alimentaire avec BA13
  • Aide aux démunis, intervention au profit des sinistrés de l’arrière-pays des Alpes Maritimes
  • Confinement 1 et 2
  • Juin 2020. Continuité de l’action d’un collectif d’enseignants de l’éduc nationale
  • Lutte contre les punaises de lit
  • Missions de l’association
  • 1er confinement
  • 1e vague du Covid en mars avril et mai 2020
  • Repas, attestation, etc.… au camion du petit déjeuner d’Emmaüs les matinées du confinement
  • Pénurie de masques pour les soignant.e.s
  • Aide à la scolarisation des migrants/ permanente/ Aide à l’école à la maison durant le confinement.

Quel a été l’ élément déclencheur de l’action solidaire ?

  • Une colère féconde et besoin d’une « pensée de tremblement » comme lieu commun
  • L’opportunité donnée par une amie et l’envie de me sentir utile
  • Le confinement
  • Menace d’expulsion faite par le propriétaire
  • être auprès des plus souffrants
  • La catastrophe du 2 octobre dernier
  • Au restaurant social Noga, la Préfecture a demandé de doubler le nombre de repas, passant de 600 à 1200 repas distribués chaque jour. J’ai donc participé avec une douzaine d’autres bénévoles à l’ensachage des repas à emporter et au déchargement des livraisons de denrées provenant notamment de la Banque alimentaire. Du lundi au dimanche, sauf le samedi, nous nous sommes relayé.es chez Noga. J’ai rejoint la Maraude sans nom au mois de juin, pour participer à la distribution de repas/thé/café plusieurs soirs/semaine, sur le secteur Porte d’Aix, Halle Puget, Gare Saint-Charles.
  • Reprise des cours dans les écoles en présentiel et « passage de relais » des profs
  • Sollicitations en très grande augmentation
  • Un appel du Collectif du 5 novembre
  • Étant donnée l’inaction totale des services de la ville, l’obligation d’une solidarité envers les plus fragiles chez nos cher(e)s voisin(e)s en bas de chez nous
  • Volonté d’être utile pendant ce moment compliqué
  • Appel à bénévole d’Emmaüs Pointe rouge pour la distribution de petits déjeuner ou de repas aux personnes sans abri
  • Demande d’une professionnelle de santé
  • Difficultés financières des jeunes scolarisés ou non et difficultés de suivi pédagogique.

 

Précision sur les moyens

  • Service de repas et petits déjeuner 3 fois par semaine
  • Donner de son temps, donner des denrées alimentaires, des dons d’argent
  • Financiers : cagnotte en ligne + aide financière de la FAP + caution solidaire d’1 voisine et de l’AMPIL pour le bail + chèques services AQS / Humain: réseau mobilisé pour trouver un appartement à louer en plein confinement
  • Camions, chambres froides et conventions avec les grandes enseignes…
  • Une enveloppe de 650 € allouée par le comité de quartier de Belsunce lors du 1er confinement nous permet d’acheter thé/café/sucre/riz/semoule/barquettes en carton/gobelets en carton/cuillères en bois.
  • 8 personnes salariées ou adhérentes du centre social, plus des partenaires et quelques centaines d’euros de budget pour des actions exceptionnel de solidarité.
  • Implication de nombreux bénévoles dans nos champs habituels plus participation à des soutiens en matière de logement ou d’alimentation avec d’autres associations
  • une aide d’Emmaüs Connect puis de la Fondation de France ont permis d’atteindre l’objectif de 40 familles équipées
  • des copains candidats, militants ou sympathisants du « printemps marseillais 4/5 »
  • Bénévolat / Dons alimentaires, masques et produits d’hygiène
  • couturières, livreur, tissus, élastiques, filtres à charbon actif

Avec quels partenaires ?

  • Emmaüs
  • FAP / AMPIL / C5N / AQS / Jane Bouvier
  • Banque Alimentaire
  • Comité Départemental Olympique et Sportif, Plateforme solidaire Sainte Marthe
  • L’association Un Coup de Pouce aux migrants nous permet de partager leur local dans lequel nous avons branché 2 frigos et stockons nos denrées. Coco Velten nous prête sa cuisine une fois par semaine. Le CCO Velten nous a permis d’obtenir une enveloppe de 650 € via le comité de quartier de Belsunce. Le magasin Tam-Ky nous permet de récupérer des denrées.
  • Vendredi13, Secours populaire, ACF Marseille,
  • ars, députes nationaux, mairie
  • Associations traditionnellement partenaires + tous les collectifs, maraudes…qui se sont créés durant le confinement
  • Collectif du 5 novembre, Emmaüs Connect, Fondation de France
  • surtout ECM Entraide et Coopération en Méditerranée Marseille ( http://ecoopmed.org/ ) + l’Œuvre allemand (rue St Savournin) , …. et autres
  • Magasin Boulanger pour les filtres
  • Mairie/ rectorat/ IA

Quelles compétences avez-vous pu développer ? (individuelles, collectives)

  • Écrire l’expérience de militant.es à partir d’un contexte complexe et précaire 2. Être dans la recherche de mots et concepts pour nommer l’inaudible 3. Faire des pas de côté pour comprendre l’inattendu de certaines situations vécues en situation exceptionnelle 4. Dépasser l’état de douleur et de blessures face à l’injustice sociale 5. Faire de l’expérience d’un quartier un lieu commun  » mon adresse commence par le monde et se termine par mon quartier » 6. S’inscrire dans le temps long pour comprendre ces nouveaux phénomènes sociaux
  • l’approche de population très précaire
  • Efficacité du réseau d’entraide !
  • savoir-faire logistique
  • ..
  • Mise en lien avec les différentes asso et collectifs de l’aide alimentaire du centre-ville de Marseille. Réunions de coordination, évaluation des besoins, récapitulatifs des actions existantes.
  • Brassage des équipes positifs pour plus de cohérence dans les actions de la Cimade
  • entraide, écoute, souplesse & réactivité
  • collective
  • Relationnel, écoute
  • aucune car utilisation de compétences existantes
  • La nécessité de résister pour continuer à exister
  • L’envie d’être utile
  • Aider les personnes qui en ont besoin, offrir de la chaleur humaine, à manger, du vivre ensemble
  • Solidarité, contacts avec le réseau militant et associatif du quartier et sur le mal-logement + liens de voisinage préexistants
  • solidarité indignée
  • L’humanisme, l’amitié, la compréhension et le partage
  • L’engagement d’une vingtaine de bénévoles + l’action des Coursiers Solidaires qui nous aident sur la logistique, en récupérant les invendus en fin de marché et en les acheminant à vélo jusqu’au lieu où nous cuisinons les repas. Puis les Coursiers Solidaires nous livrent les repas prêts et mis en barquette au point de distribution.

Quels ont été les freins à l’action ?

  • La notion de temps, s’inscrire dans la durée
  • L’aide inexistante des pouvoirs public
  • L’état d’urgence sanitaire
  • En l’occurrence ça a été très facile pour nous ; mais pour d’autres (si on devait répliquer), il est difficile de s’y retrouver dans le nombre d’acteurs et interlocuteurs possibles
  • mesquineries de pouvoir misérable à tous les niveaux
  • Aucun, puisque aucune subvention et indépendance totale…
  • Manque de locaux adéquats, manque de place, ce qui empêche une logistique simple. Besoin d’un local de stockage de denrées sèches et fraiches en centre-ville + cuisine collective + salle de réunion afin que l’ensemble des acteurs de l’aide alimentaire auto-gérée stockent et cuisinent dans un endroit central, commun et adapté.
  • Difficulté de ne plus faire d’actions collectives (réponses individuelles, alors que le collectif est privilégié habituellement) ; perte de bénévoles qui ne pouvaient s’exposer
  • comme d’habitude l’argent, et aussi le temps et des forces vives pour aller plus loin qu’une simple distribution et pour accompagner l’outil d’une initiation numérique
  • le flou artistique du gouvernement sur les masques …
  • Fatigue générant de la démotivation
  • la lourdeur administrative/ se substituer totalement aux manquements de l’État et des collectivités territoriales/ bénévolat assuré par des personnes à risque/ difficultés d’avoir une vision globale/ fermeture des structures administratives.

Selon vous, quels ont été les bénéfices de l’action ?

  • une plus grande visibilité d’actions et d’expériences niées et invisibilisées
  • Nourrir des gens dans le besoin
  • Nouveau logement <3 renforcements des liens entre les voisins
  • 54 tonnes livrées par toute une chaine solidaire à ceux qui en avaient besoin
  • 6 tonnes de vêtements neufs, de vivres et couverture médiatique
  • Création de lien avec les personnes à la rue, nous ne souhaitons pas seulement distribuer des repas mais aussi et surtout faire du lien et aider les personnes en situation de migration qui le souhaitent à accéder à leurs droits, en leur indiquant les permanences auxquelles ils.elles peuvent se rendre afin d’avancer dans leurs démarches (administratives, santé, apprentissage ou perfectionnement de la langue, accès au logement, etc.)
  • rapport national et sujet politique national
  • Pour certains, renforcement de leurs compétences ; meilleure connaissance du réseau associatif de Marseille, en particulier les réseaux informels. Plus de réflexion sur le sens de notre action
  • 40 familles bénéficiaires + une certaine visibilité pour chaque structure engagée dans l’action + la bonne conscience des deux femmes qui ont piloté l’opération (dont je fais partie 🙂 …)
  • plus de 2358 colis alimentaires chez ECM, de nombreuses couches pour l’hôpital de la Conception, et quelques autres bénéficiaires
  • Maintien de lien social / Veille quotidienne sur les personnes
  • satisfaction d’avoir aidé

Avez-vous pu créer de nouvelles alliances ?

  • le tissage à d’autres échelles avec de nouveaux collectifs très différents
  • Artistes, éditeurs…
  • Rencontre de nouvelles personnes engagées dans un but commun : l’accès aux droits des personnes sans-abris, sans-papiers.
  • Les associations de sans-papiers
  • oui, avec les partenaires cités
  • « La Base » dans les Charteux, et qui veut
  • Non
  • non

Nouvelles envies d’agir ?

  • Envie de prendre le temps d’écrire sur cette année particulière mais un besoin immense de déposer, d’arracher des mots pour habiter cette terre plus dignement
  • Je suis devenu responsable d’une antenne du SPF (secours populaire français, ndlr) à Marseille 7
  • Oui, plus de justice sociale et de bienveillance et altérité dans le vivre ensemble. Responsable citoyenne
  • toujours 😉
  • oui
  • Toujours plus
  • Me perfectionner dans l’orientation sociale afin de mieux accompagner les personnes rencontrées en maraude. Mais on se heurte au plafond de verre : l’État français et l’Europe ne souhaitent pas régulariser les sans-papiers présents sur le territoire, ni accueillir les personnes qui arrivent sur le territoire.
  • La question ne se pose pas ! La mission de l’association est plus que jamais sollicitée.
  • pas de cette façon, il s’agissait d’un fonctionnement en urgence, non structuré et faisant office de pansement, c’est déjà bien mais ça n’est pas assez, il faut penser en termes plus larges, systémiques, etc. mais c’est plus long à mettre en place !
  • oui en harmonie avec la nouvelle municipalité du 4/5
  • Oui
  • pas particulièrement

Quelles conclusions tirez-vous de cette action ? quelles perspectives ?

  • Chaque personne, collectif rencontrés portait une part d’espérance et des savoirs très rapidement activés alors que le monde social autour nous poussait à la déliaison, à la déraison. Ces savoirs sont ceux du vécu de la précarisation des classes populaires.
  • Parler c’est bien, faire c’est mieux
  • Preuve que la solidarité puissante existe chez les jeunes et qu’elle est vulnérable et fragile.
  • Par nos actions auto-gérées nous pallions les manquements de l’État, de la Région, du Département, notamment en ce qui concerne la mise à l’abri des mineurs non accompagnés qui relèvent de l’Aide sociale à l’enfance ! Aucune perspective positive en l’absence d’une volonté politique de régularisation. Comment accéder à ses droits lorsqu’un État ne nous reconnait pas ? Nous citoyen.nes né.es « avec les bons papiers » continuons d’agir pour la dignité de ces personnes.
  • création d’un service public de proximité
  • Grand épuisement des militants ! Difficultés de garder actifs tous les bénévoles qui œuvrent dans d’autres domaines (sensibilisation , ateliers sociolinguistiques…)
  • L’union fait la force !
  • très positive, on voit des résultats, on voit d’autres associations solidaires existantes depuis longtemps, on voit beaucoup de gens généreux dans le quartier, on voit la solitude de certaines personnes (âgées notamment) même hors Covid ( des idées pour une ville plus juste)
  • Belle expérience solidaire mais confrontées à des difficultés d’organisation et de moyens

Pourquoi pensez-vous que l’action soit réplicable ?

  • Car la situation est toujours d’une extrême gravité et que l’on a plus que jamais besoin de liens et d’humaniser nos relations en considérant chaque personne engagée comme porteuse de savoirs, de cultures et de stratégies.
  • Parce que des collectifs de plus en plus nombreux ont montré leur efficacité
  • Besoins énormes
  • Parce que la pauvreté, le sans-abrisme et le non-accueil des personnes migrantes ne sont pas l’apanage de Marseille.
  • la colère mobilise
  • La nécessité est là ! Mais réflexion en cours pour ne pas isoler les bénévoles, ne pas se disperser, rester dans notre champ de compétence
  • parce que cette action est somme toute assez basique (mais il fallait la faire!)
  • simple et gratifiant
  • Elle l’a été partout en France

reponses au questionnaire

Exposition virtuelle et réelle

 

Rappelez vous de votre Humanité

Grâce aux photographies de Théo Giacometti , Yohanne Lamoulère, Franck Pourcel, Olivier Sarrazin et Jean Michel Melat Couhet ainsi que Malika Moine et Bobika pour les dessins qui ont mis leur art au service de la mobilisation citoyenne durant le confinement à Marseille.

Vous pouvez visiter ici l’exposition virtuelle, Nous avons eu le plaisir de présenter cette exposition dans le Mc Do occupé de Saint Barthélemy (plus d’explications ici ou là ou encore  et ) et sur ARte Si vous souhaitez emprunter notre exposition, vous pouvez nous contacter et voir les éléments (albums) supports venez découvrir notre boutique en ligne ici.

Témoignages lors des mobilisations citoyennes

Lise :

 

Les « Anonymes » et leur solidarité spontanée. Avec Ahmed et l’association des locataires dans la cité du FontVert située dans le 14ème arrondissement de Marseille,

 

 

    

 

Sensibilisation autour des gestes barrières, réunion à l’Après M, quelle démarche pédagogique ?

 

 

 

Par ailleurs, avec le soutien de la Fondation abbé Pierrenous proposons des ateliers (environ 6, en attendant que le confinement soit terminé, il est possible de répondre à un questionnaire ici) pour permettre l’expression des habitants et leur propre analyse de la situation des quartiers populaires pendant le confinement et des actions collectives menées, ainsi, que simplement, les entre-aides entre voisins.

A partir de l’observation de ces actions de mobilisation, nous voulons repérer les bonnes pratiques pour amorcer des solutions pour les situations d’urgence qui pourraient survenir à l’avenir.

Actuellement, nous travaillons en termes d’éducation populaire, avec l’association SEPT (santé environnement pour tous) afin de former les habitants des quartiers aux gestes barrières pour se protéger du virus. Nous valorisons les expériences d’auto-organisation dans des ateliers d’échanges à partir des témoignages de bénéficiaires et d’acteurs locaux, qui surgissent à partir de documents déclencheurs, (album du FIDEP : les dessinateurs du Festival International de la Caricature et du Dessin de presse nous ont préparé des illustrations, voir l’article ici) et sur la base des contenus produits lors de ces ateliers. Ce projet sert à analyser la  cogestion d’actions menées par les habitants  et les associations de quartiers populaires.  Ceci afin de modéliser la mise en place de réseaux et de plateformes d’entraide citoyenne dans les quartiers populaires, à l’issue de ce travail nous formaliserons un guide  qui pourra servir d’outil et/ou de support de formations ultérieures partagées pour poursuivre les formes et les méthodes de mobilisation citoyenne dans le cadre de l’urgence sociale (alimentaire, sanitaire et économique) 

Nous avons pu tenir des stands au moment du FIDEP

A l’issue des ateliers nous avons réalisé des interviews individuelles pour produire une galerie de portraits de citoyen.ne.s  engagé.e.s face à la covid 19 qui mettent en évidence les motivations et les ressorts poussant des individus dans la ville de Marseille à se mobiliser pour les “autres”

Lors des ateliers qui s’appuient sur l’album du Fidep pendant le confinement, covid mais aussi sur l’exposition photo, nous souhaiterions mettre en place une animation dans des centres sociaux (AIL en particulier, qui ont déjà donné leur accord) mais également dans tous les équipements de proximité intéressés.

Sont associés aux projet les partenaires de Didac’Ressources et les structures qui nous contacterons 

  • Syndicat des Quartiers Populaires de Marseille – SQPM (Soraya Guendouz)
  • Festival international du dessin de presse, de la caricature et de la satire : FIDEP (Faty Bourayou)
  • Plate forme du Mac-Do occupé de Saint Barthélemy  : l’A.P.R.E.S M
  • Association Aouf
  • collectif des punaises de lit (Cabucelle/Air Bel)
  • l’association SEPT : Santé Environnement Pour Tous est également partenaire de Didac’Ressources pour l’information sur les gestes barrières dans les quartiers populaires
  • photographies de Théo Giacometti , Yohanne Lamoulère, Franck Pourcel, Olivier Sarrazin et Jean Michel Melat Couhet ainsi que Malika Moine et Bobika pour les dessins ils.elles ont mis leur art au service de la mobilisation citoyenne durant le confinement à Marseille.

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous aider en répondant à ce questionnaire, merci d’avance.

Merci à la fondation abbé Pierre qui nous soutient dans notre démarche

L’A.P.R.E.S M

Samedi 19 décembre à partir de 11h au 214 chemin de Sainte Marthe, c’était l’inauguration, par nos amis du Mcdo occupé de St Barthélemy à Marseille, d’une transformation d’un Mac Do en une Coopérative d’Intérêt Collectif. L’ancien Mac Do occupé depuis maintenant 4 ans, devient le nouveau restaurant de Saint Barthélémy, L’Après M. A cette occasion, le nouveau restaurant solidaire a ouvert son drive et proposé » des burgers solidaires » à prix libres.  Pendant les deux confinement les copains du Macdo proposaient des repas et colis gratuits pour les  plus démunis. Ils ont travaillé entre le 18 et 19 décembre pour relooker le lieu.

l’événement Facebook ironisait avec ce titre : « Venez comme vous êtes car vous venez chez vous! »

Inauguration du 19 décembre 2020 par nos amis du mac Do

Quelques articles ici :

Comment les solidarités se réinventent en temps de crise ?

Les initiateurs d’un fast-food social implanté dans un ancien McDonald’s des quartiers nord de Marseille ont lancé leur projet ce samedi, en présence de José Bové.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/12/19/lancement-symbolique-d-un-fast-food-social-dans-un-ancien-mcdo-a-marseille_6063977_3224.html

REporter

RadioParleur

Aidez sur CotiZ Up

 

La Provence :

           

Voir la page Face book ici

Quelques vidéo sur l’APRES M

blob:https://www.brut.media/76497e6e-385a-456f-a9b2-cc1935cac0da

 

 

 

Quelques études qui nous semblent intéressantes :

Confinement permanent

 

Voir également une action de Yazid Attalah, de Sept,  et le SDQP nos partenaires

Bientôt un article à la Fonda

Un grand merci à la fondation Abbé Pierre qui nous soutient depuis plusieurs années sur nos actions 

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Didac-ressources
Didac-ressources
association loi 1901 créée en juin 2015 afin de lutter contre toute forme de discrimination et pour le partage de savoirs. Parce que le partage de savoirs, c'est le partage de pouvoir.

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