Pour la journée internationale de l’alphabétisation, l’association Lire et Ecrire – mouvement d’Éducation permanente – de Bruxelles a mené l’enquête : voir la vidéo ici qui est diffusée dans différents lieux publics, télé-communautaires et cinémas de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il s’agit d’une campagne de sensibilisation pour « attirer l’attention de l’opinion publique et des pouvoirs publics sur la persistance de l’analphabétisme, sur l’urgence d’en combattre les causes et de mieux prendre en compte la situation des personnes illettrées ». Le droit à l’alphabétisation est au centre de leur campagne à travers ce slogan : Apprendre à lire et à écrire à l’âge adulte, c’est possible et ça prend du temps.
à voir : statistiques 2016 sur les apprenants à Lire et Écrire et bibliographie.
voici leur texte de communication :
« Apprendre à Lire et à écrire, ça prend du temps mais c’est possible
« Nous sommes inquiets par la remise en cause des valeurs qui sont spécifiques à nos formations, et notamment celle essentielle du temps que ça prend à un adulte de s’alphabétiser. Aujourd’hui, le secteur de l’alphabétisation est sommé « de faire vite ». Et cette politique de rentabilité qui nous est imposée par les pouvoirs publics engendre un climat d’insécurité et d’angoisse parmi les personnes désireuses de s’engager dans un processus de formation. C’est une évidence, l’apprentissage des langages fondamentaux (lire, écrire, parler, calculer) n’est ni simple, ni rapide, qu’on soit un enfant ou un adulte. Mais que dire alors quand on doit apprendre sous la contrainte et dans l’urgence ? Pourtant, de plus en plus, pour une partie de notre public, l’entrée dans un processus d’apprentissage conditionne désormais le maintien de certains droits (chômage, RIS, etc.) ou l’acquisition de nouveaux (nationalité, etc.)
À bientôt pour une lettre d’infos plus traditionnelle. Spoiler : les programmes de certaines formations pour travailleurs et bénévoles sont déjà sorties« .