Pendant le confinement, Didac’ressources était sur le pont et nous avons pu constater de nombreuses mobilisations solidaires.
Aujourd’hui, nous rendons hommage aux acteurs et actrices de ces actions et nous avons pu recueillir la parole des personnes qui se sont mobilisées avec les habitants des quartiers populaires, ont partagé leur envie d’aider, leur solidarité avec ceux qui étaient laissés au bord du chemin, nous avons pu organiser à distance à des échanges pour évoquer les actions menées pendant le confinement pour aider les plus démunis et en comprendre les rouages. Nous vous proposons d’en retirer les bonnes pratiques pour anticiper de nouvelles situations d’urgence.
En effet, durant le confinement, de nombreuses solidarités sont apparues, notamment concernant les personnes sans domicile et sans ressource, par exemple, le petit dej’ solidaires, l’opération Massalia Couche Système, pour permettre aux familles de nourrir et changer les bébés, aux femmes de trouver des protections hygiéniques, ou encore avec le collectif des habitants de Belsunce pour faire des maraudes dans le quartier et bien sûr l’emblématique APRES M : Mac Do occupé de Sainte Marthe qui se transforme en plateforme de distribution alimentaire pour des milliers d’habitants des quartiers Nord de Marseille. De fait, nous nous sommes intéressés à ce que l’on peut qualifier de community organizing, qui désigne différentes formes d’organisations collectives à l’échelle locale visant la participation des citoyens à l’amélioration de la vie de leur communauté. Il nous semble pertinent de mener un diagnostic des solidarités mises en place par les habitants pendant le confinement de mars à juin.
Le 30 septembre 2022 : un débat harissa est consacré à ces mobilisations à Massalia voX, 15 boulevard de la liberté, 20 rue Lafayette à Marseille.
Dès le confinement, une famille vivant dans notre immeuble, sans papiers travaillant au noir, a perdu tout revenu, elle était également menacée d’expulsion musclée par le marchand de sommeil propriétaire du logement (logement insalubre)
Collecte alimentaire avec BA13
Aide aux démunis, intervention au profit des sinistrés de l’arrière-pays des Alpes Maritimes
Confinement 1 et 2
Juin 2020. Continuité de l’action d’un collectif d’enseignants de l’éduc nationale
Lutte contre les punaises de lit
Missions de l’association
1er confinement
1e vague du Covid en mars avril et mai 2020
Repas, attestation, etc.… au camion du petit déjeuner d’Emmaüs les matinées du confinement
Pénurie de masques pour les soignant.e.s
Aide à la scolarisation des migrants/ permanente/ Aide à l’école à la maison durant le confinement.
Quel a été l’ élément déclencheur de l’action solidaire ?
Une colère féconde et besoin d’une « pensée de tremblement » comme lieu commun
L’opportunité donnée par une amie et l’envie de me sentir utile
Le confinement
Menace d’expulsion faite par le propriétaire
être auprès des plus souffrants
La catastrophe du 2 octobre dernier
Au restaurant social Noga, la Préfecture a demandé de doubler le nombre de repas, passant de 600 à 1200 repas distribués chaque jour. J’ai donc participé avec une douzaine d’autres bénévoles à l’ensachage des repas à emporter et au déchargement des livraisons de denrées provenant notamment de la Banque alimentaire. Du lundi au dimanche, sauf le samedi, nous nous sommes relayé.es chez Noga. J’ai rejoint la Maraude sans nom au mois de juin, pour participer à la distribution de repas/thé/café plusieurs soirs/semaine, sur le secteur Porte d’Aix, Halle Puget, Gare Saint-Charles.
Reprise des cours dans les écoles en présentiel et « passage de relais » des profs
Sollicitations en très grande augmentation
Un appel du Collectif du 5 novembre
Étant donnée l’inaction totale des services de la ville, l’obligation d’une solidarité envers les plus fragiles chez nos cher(e)s voisin(e)s en bas de chez nous
Volonté d’être utile pendant ce moment compliqué
Appel à bénévole d’Emmaüs Pointe rouge pour la distribution de petits déjeuner ou de repas aux personnes sans abri
Demande d’une professionnelle de santé
Difficultés financières des jeunes scolarisés ou non et difficultés de suivi pédagogique.
Précision sur les moyens
Service de repas et petits déjeuner 3 fois par semaine
Donner de son temps, donner des denrées alimentaires, des dons d’argent
Financiers : cagnotte en ligne + aide financière de la FAP + caution solidaire d’1 voisine et de l’AMPIL pour le bail + chèques services AQS / Humain: réseau mobilisé pour trouver un appartement à louer en plein confinement
Camions, chambres froides et conventions avec les grandes enseignes…
Une enveloppe de 650 € allouée par le comité de quartier de Belsunce lors du 1er confinement nous permet d’acheter thé/café/sucre/riz/semoule/barquettes en carton/gobelets en carton/cuillères en bois.
8 personnes salariées ou adhérentes du centre social, plus des partenaires et quelques centaines d’euros de budget pour des actions exceptionnel de solidarité.
Implication de nombreux bénévoles dans nos champs habituels plus participation à des soutiens en matière de logement ou d’alimentation avec d’autres associations
une aide d’Emmaüs Connect puis de la Fondation de France ont permis d’atteindre l’objectif de 40 familles équipées
des copains candidats, militants ou sympathisants du « printemps marseillais 4/5 »
Bénévolat / Dons alimentaires, masques et produits d’hygiène
couturières, livreur, tissus, élastiques, filtres à charbon actif
Avec quels partenaires ?
Emmaüs
FAP / AMPIL / C5N / AQS / Jane Bouvier
Banque Alimentaire
Comité Départemental Olympique et Sportif, Plateforme solidaire Sainte Marthe
L’association Un Coup de Pouce aux migrants nous permet de partager leur local dans lequel nous avons branché 2 frigos et stockons nos denrées. Coco Velten nous prête sa cuisine une fois par semaine. Le CCO Velten nous a permis d’obtenir une enveloppe de 650 € via le comité de quartier de Belsunce. Le magasin Tam-Ky nous permet de récupérer des denrées.
Vendredi13, Secours populaire, ACF Marseille,
ars, députes nationaux, mairie
Associations traditionnellement partenaires + tous les collectifs, maraudes…qui se sont créés durant le confinement
Collectif du 5 novembre, Emmaüs Connect, Fondation de France
surtout ECM Entraide et Coopération en Méditerranée Marseille ( http://ecoopmed.org/ ) + l’Œuvre allemand (rue St Savournin) , …. et autres
Magasin Boulanger pour les filtres
Mairie/ rectorat/ IA
Quelles compétences avez-vous pu développer ? (individuelles, collectives)
Écrire l’expérience de militant.es à partir d’un contexte complexe et précaire 2. Être dans la recherche de mots et concepts pour nommer l’inaudible 3. Faire des pas de côté pour comprendre l’inattendu de certaines situations vécues en situation exceptionnelle 4. Dépasser l’état de douleur et de blessures face à l’injustice sociale 5. Faire de l’expérience d’un quartier un lieu commun » mon adresse commence par le monde et se termine par mon quartier » 6. S’inscrire dans le temps long pour comprendre ces nouveaux phénomènes sociaux
l’approche de population très précaire
Efficacité du réseau d’entraide !
savoir-faire logistique
..
Mise en lien avec les différentes asso et collectifs de l’aide alimentaire du centre-ville de Marseille. Réunions de coordination, évaluation des besoins, récapitulatifs des actions existantes.
Brassage des équipes positifs pour plus de cohérence dans les actions de la Cimade
entraide, écoute, souplesse & réactivité
collective
Relationnel, écoute
aucune car utilisation de compétences existantes
La nécessité de résister pour continuer à exister
L’envie d’être utile
Aider les personnes qui en ont besoin, offrir de la chaleur humaine, à manger, du vivre ensemble
Solidarité, contacts avec le réseau militant et associatif du quartier et sur le mal-logement + liens de voisinage préexistants
solidarité indignée
L’humanisme, l’amitié, la compréhension et le partage
L’engagement d’une vingtaine de bénévoles + l’action des Coursiers Solidaires qui nous aident sur la logistique, en récupérant les invendus en fin de marché et en les acheminant à vélo jusqu’au lieu où nous cuisinons les repas. Puis les Coursiers Solidaires nous livrent les repas prêts et mis en barquette au point de distribution.
Quels ont été les freins à l’action ?
La notion de temps, s’inscrire dans la durée
L’aide inexistante des pouvoirs public
L’état d’urgence sanitaire
En l’occurrence ça a été très facile pour nous ; mais pour d’autres (si on devait répliquer), il est difficile de s’y retrouver dans le nombre d’acteurs et interlocuteurs possibles
mesquineries de pouvoir misérable à tous les niveaux
Aucun, puisque aucune subvention et indépendance totale…
Manque de locaux adéquats, manque de place, ce qui empêche une logistique simple. Besoin d’un local de stockage de denrées sèches et fraiches en centre-ville + cuisine collective + salle de réunion afin que l’ensemble des acteurs de l’aide alimentaire auto-gérée stockent et cuisinent dans un endroit central, commun et adapté.
Difficulté de ne plus faire d’actions collectives (réponses individuelles, alors que le collectif est privilégié habituellement) ; perte de bénévoles qui ne pouvaient s’exposer
comme d’habitude l’argent, et aussi le temps et des forces vives pour aller plus loin qu’une simple distribution et pour accompagner l’outil d’une initiation numérique
le flou artistique du gouvernement sur les masques …
Fatigue générant de la démotivation
la lourdeur administrative/ se substituer totalement aux manquements de l’État et des collectivités territoriales/ bénévolat assuré par des personnes à risque/ difficultés d’avoir une vision globale/ fermeture des structures administratives.
Selon vous, quels ont été les bénéfices de l’action ?
une plus grande visibilité d’actions et d’expériences niées et invisibilisées
Nourrir des gens dans le besoin
Nouveau logement <3 renforcements des liens entre les voisins
54 tonnes livrées par toute une chaine solidaire à ceux qui en avaient besoin
6 tonnes de vêtements neufs, de vivres et couverture médiatique
Création de lien avec les personnes à la rue, nous ne souhaitons pas seulement distribuer des repas mais aussi et surtout faire du lien et aider les personnes en situation de migration qui le souhaitent à accéder à leurs droits, en leur indiquant les permanences auxquelles ils.elles peuvent se rendre afin d’avancer dans leurs démarches (administratives, santé, apprentissage ou perfectionnement de la langue, accès au logement, etc.)
rapport national et sujet politique national
Pour certains, renforcement de leurs compétences ; meilleure connaissance du réseau associatif de Marseille, en particulier les réseaux informels. Plus de réflexion sur le sens de notre action
40 familles bénéficiaires + une certaine visibilité pour chaque structure engagée dans l’action + la bonne conscience des deux femmes qui ont piloté l’opération (dont je fais partie 🙂 …)
plus de 2358 colis alimentaires chez ECM, de nombreuses couches pour l’hôpital de la Conception, et quelques autres bénéficiaires
Maintien de lien social / Veille quotidienne sur les personnes
satisfaction d’avoir aidé
Avez-vous pu créer de nouvelles alliances ?
le tissage à d’autres échelles avec de nouveaux collectifs très différents
Artistes, éditeurs…
Rencontre de nouvelles personnes engagées dans un but commun : l’accès aux droits des personnes sans-abris, sans-papiers.
Les associations de sans-papiers
oui, avec les partenaires cités
« La Base » dans les Charteux, et qui veut
Non
non
Nouvelles envies d’agir ?
Envie de prendre le temps d’écrire sur cette année particulière mais un besoin immense de déposer, d’arracher des mots pour habiter cette terre plus dignement
Je suis devenu responsable d’une antenne du SPF (secours populaire français, ndlr) à Marseille 7
Oui, plus de justice sociale et de bienveillance et altérité dans le vivre ensemble. Responsable citoyenne
toujours 😉
oui
Toujours plus
Me perfectionner dans l’orientation sociale afin de mieux accompagner les personnes rencontrées en maraude. Mais on se heurte au plafond de verre : l’État français et l’Europe ne souhaitent pas régulariser les sans-papiers présents sur le territoire, ni accueillir les personnes qui arrivent sur le territoire.
La question ne se pose pas ! La mission de l’association est plus que jamais sollicitée.
pas de cette façon, il s’agissait d’un fonctionnement en urgence, non structuré et faisant office de pansement, c’est déjà bien mais ça n’est pas assez, il faut penser en termes plus larges, systémiques, etc. mais c’est plus long à mettre en place !
oui en harmonie avec la nouvelle municipalité du 4/5
Oui
pas particulièrement
Quelles conclusions tirez-vous de cette action ? quelles perspectives ?
Chaque personne, collectif rencontrés portait une part d’espérance et des savoirs très rapidement activés alors que le monde social autour nous poussait à la déliaison, à la déraison. Ces savoirs sont ceux du vécu de la précarisation des classes populaires.
Parler c’est bien, faire c’est mieux
Preuve que la solidarité puissante existe chez les jeunes et qu’elle est vulnérable et fragile.
Par nos actions auto-gérées nous pallions les manquements de l’État, de la Région, du Département, notamment en ce qui concerne la mise à l’abri des mineurs non accompagnés qui relèvent de l’Aide sociale à l’enfance ! Aucune perspective positive en l’absence d’une volonté politique de régularisation. Comment accéder à ses droits lorsqu’un État ne nous reconnait pas ? Nous citoyen.nes né.es « avec les bons papiers » continuons d’agir pour la dignité de ces personnes.
création d’un service public de proximité
Grand épuisement des militants ! Difficultés de garder actifs tous les bénévoles qui œuvrent dans d’autres domaines (sensibilisation , ateliers sociolinguistiques…)
L’union fait la force !
très positive, on voit des résultats, on voit d’autres associations solidaires existantes depuis longtemps, on voit beaucoup de gens généreux dans le quartier, on voit la solitude de certaines personnes (âgées notamment) même hors Covid ( des idées pour une ville plus juste)
Belle expérience solidaire mais confrontées à des difficultés d’organisation et de moyens
Pourquoi pensez-vous que l’action soit réplicable ?
Car la situation est toujours d’une extrême gravité et que l’on a plus que jamais besoin de liens et d’humaniser nos relations en considérant chaque personne engagée comme porteuse de savoirs, de cultures et de stratégies.
Parce que des collectifs de plus en plus nombreux ont montré leur efficacité
Besoins énormes
Parce que la pauvreté, le sans-abrisme et le non-accueil des personnes migrantes ne sont pas l’apanage de Marseille.
la colère mobilise
La nécessité est là ! Mais réflexion en cours pour ne pas isoler les bénévoles, ne pas se disperser, rester dans notre champ de compétence
parce que cette action est somme toute assez basique (mais il fallait la faire!)
Les « Anonymes » et leur solidarité spontanée. Avec Ahmed et l’association des locataires dans la cité du Font–Vert située dans le 14ème arrondissement de Marseille,
Sensibilisation autour des gestes barrières, réunion à l’Après M, quelle démarche pédagogique ?
Par ailleurs, avec le soutien de la Fondation abbé Pierre, nous proposons des ateliers (environ 6, en attendant que le confinement soit terminé, il est possible de répondre à un questionnaire ici) pour permettre l’expression des habitants et leur propre analyse de la situation des quartiers populaires pendant le confinement et des actions collectives menées, ainsi, que simplement, les entre-aides entre voisins.
A partir de l’observation de ces actions de mobilisation, nous voulons repérer les bonnes pratiques pour amorcer des solutions pour les situations d’urgence qui pourraient survenir à l’avenir.
Actuellement, nous travaillons en termes d’éducation populaire, avec l’association SEPT (santé environnement pour tous) afin de former les habitants des quartiers aux gestes barrières pour se protéger du virus. Nous valorisons les expériences d’auto-organisation dans des ateliers d’échanges à partir des témoignages de bénéficiaires et d’acteurs locaux, qui surgissent à partir de documents déclencheurs, (album du FIDEP : les dessinateurs du Festival International de la Caricature et du Dessin de presse nous ont préparé des illustrations, voir l’article ici) et sur la base des contenus produits lors de ces ateliers. Ce projet sert à analyser la cogestion d’actions menées par les habitants et les associations de quartiers populaires. Ceci afin de modéliser la mise en place de réseaux et de plateformes d’entraide citoyenne dans les quartiers populaires, à l’issue de ce travail nous formaliserons un guide qui pourra servir d’outil et/ou de support de formations ultérieures partagées pour poursuivre les formes et les méthodes de mobilisation citoyenne dans le cadre de l’urgence sociale (alimentaire, sanitaire et économique)
Nous avons pu tenir des stands au moment du FIDEP
A l’issue des ateliers nous avons réalisé des interviews individuelles pour produire une galerie de portraits de citoyen.ne.s engagé.e.s face à la covid 19 qui mettent en évidence les motivations et les ressorts poussant des individus dans la ville de Marseille à se mobiliser pour les “autres”
Lors des ateliers qui s’appuient sur l’album du Fidep pendant le confinement, covid mais aussi sur l’exposition photo, nous souhaiterions mettre en place une animation dans des centres sociaux (AIL en particulier, qui ont déjà donné leur accord) mais également dans tous les équipements de proximité intéressés.
Sont associés aux projet les partenaires de Didac’Ressources et les structures qui nous contacterons
Syndicat des Quartiers Populaires de Marseille – SQPM (Soraya Guendouz)
Festival international du dessin de presse, de la caricature et de la satire : FIDEP (Faty Bourayou)
l’association SEPT : Santé Environnement Pour Tous est également partenaire de Didac’Ressources pour l’information sur les gestes barrières dans les quartiers populaires
photographies de Théo Giacometti , Yohanne Lamoulère, Franck Pourcel, Olivier Sarrazin et Jean Michel Melat Couhet ainsi que Malika Moine et Bobika pour les dessins ils.elles ont mis leur art au service de la mobilisation citoyenne durant le confinement à Marseille.
Merci à la fondation abbé Pierre qui nous soutient dans notre démarche
L’A.P.R.E.S M
Samedi 19 décembre à partir de 11h au 214 chemin de Sainte Marthe, c’était l’inauguration, par nos amis du Mcdo occupé de St Barthélemy à Marseille, d’une transformation d’un Mac Do en une Coopérative d’Intérêt Collectif. L’ancien Mac Do occupé depuis maintenant 4 ans, devient le nouveau restaurant de Saint Barthélémy, L’Après M. A cette occasion, le nouveau restaurant solidaire a ouvert son drive et proposé » des burgers solidaires » à prix libres. Pendant les deux confinement les copains du Macdo proposaient des repas et colis gratuits pour les plus démunis. Ils ont travaillé entre le 18 et 19 décembre pour relooker le lieu.
l’événement Facebook ironisait avec ce titre : « Venez comme vous êtes car vous venez chez vous! »
Inauguration du 19 décembre 2020 par nos amis du mac Do
association loi 1901 créée en juin 2015 afin de lutter contre toute forme de discrimination et pour le partage de savoirs. Parce que le partage de savoirs, c'est le partage de pouvoir.